
L’Expansion classe ici les villes d’Ile de France selon leur rang dans le palmarès national des 236 villes de plus de 30.000 habitants, établi par ElectionScope. Ce classement prend en compte 12 indicateurs et ratios des finances locales obtenus à partir des Comptes administratifs des communes.
Les 12 indicateurs sont :
- Niveau de la dette (encours de la dette en fin d'exercice sur recettes réelles de fonctionnement)
- Financement de la dette (dépenses de fonctionnement + remboursement de la dette sur recettes réelles de fonctionnement)
- Niveau des dépenses de fonctionnement par tête
- Rigidité des dépenses (frais de personnel + intérêt de la dette sur dépenses réelles de fonctionnement)
- Fiscalité directe locale (produit des 4 taxes par tête)
- Mobilisation du potentiel fiscal (Produit des 4 taxes sur potentiel fiscal)
- Dépenses d'équipement brut/ habitant
- Encours de la dette par habitant
- Dépenses d'équipement brut sur recettes réelles de fonctionnement
- Taux du foncier bâti
- Taux du foncier non bâti
- taxe d'habitation
Ce classement financier ne décrit aucunement la performance globale obtenue par chaque ville, c’est à dire le rapport entre les services rendus à la population et les moyens mobilisés.
Une commune n’est en effet pas une entreprise visant prioritairement la performance financière. La gestion communale relève d’objectifs beaucoup plus riches et plus complexes. Il est essentiel, notamment, de tenir compte des besoins de la population en service public local, qui ne sont pas les même suivant que l’on se trouve dans une commune pratiquant la ségrégation spatiale et sociale (et elles sont nombreuses dans le Sarkoland…) ou pas.
Mais, quand même ! malgré la réserve, nécessaire, faite ci-dessus quant à ce type de classements, il est intéressant de constater que sur le plan purement financier, Malakoff est 19éme sur 80 en Ile de France, amèliore son rang entre 2000 et 2006…et dépasse Montrouge, ville UMP-MODEM qui recule de cinq places.