Lu sur http://www.frontdegauche-pcfguac-idf.org/
Grand Paris Express : un nouveau pas décisif
Avec l’adoption de l’« acte motivé » de la Société du Grand Paris, un nouveau pas décisif est franchi vers la réalisation d’un nouveau réseau de transport de 200 km de long, essentiellement de banlieue à banlieue.
C’est un projet que nous défendons depuis des années. Il est essentiel pour répondre aux besoins des Francilien-ne-s, indissociablement de l’amélioration des réseaux existants. 12 milliards d’euros vont être consacrés à l’amélioration et à la modernisation de l’existant et 20,5 milliards au nouveau métro.
Pour Gabriel Massou, président du groupe Front de gauche PCF-GU-AC, « ce sont les débats publics sur Arc Express et le Grand Huit et la mobilisation des populations et des élu-e-s locaux qui ont permis d’aboutir ». Les débats ont clairement montré qu’on ne pouvait en rester à une desserte rapide de pôles à pôles. Ils ont affirmé l’exigence indissociable d’un métro en rocade qui desserve les territoires et d’agir dès maintenant pour améliorer l’existant.
Le schéma adopté aujourd’hui, quatre mois après le protocole État/Région, est imprégné de ces exigences. L’intervention citoyenne a changé la nature du projet initial du Réseau de transport du Grand Paris :
· Alors que la SGP proposait un projet de 39 gares, ce sont 72 gares qui devraient être réalisées, répondant à l’exigence de desserte fine et de désenclavement que le groupe Front de gauche PCF-GU-AC a toujours portée.
· La création de deux arcs à l’est, en Seine-Saint-Denis, en Val-de-Marne et en Seine-et-Marne, ainsi que d’un arc reliant Val-de-Fontenay, est un acte fort pour le rééquilibrage des transports franciliens et le désenclavement des quartiers populaires.
· Conformément à nos demandes, la liaison Orly-Versailles via Saclay ne sera pas un métro démesuré, mais une desserte légère – avec un métro de 250 places – qui répond aux besoins des territoires, avec 11 stations au lieu de 3, et préserve les terres agricoles.
Tout n’est pas encore écrit et du chemin reste à parcourir pour moderniser les transports publics en Île-de-France. La mobilisation doit encore continuer pour améliorer le projet de métro de banlieue à banlieue comme le réseau existant !
Les cinq gares optionnelles doivent être confirmées. Il serait impensable que des quartiers populaires comme Chevilly-L’Haÿ-Villejuif, La Courneuve 6 Routes ou Nanterre La Boule soient les oubliés du Grand Paris.
Le STIF doit être reconnu comme « autorité organisatrice des transports ». Aucun des choix essentiels — exploitation, matériel roulant — ne doit pouvoir être pris sans son accord. C’est une exigence démocratique essentielle, puisqu’à travers le STIF, c’est la voix des élu-e-s et des territoires qui s’exprime. Cela passe par une modification de la loi.
Il y a urgence à dégager de nouvelles ressources pour le fonctionnement des transports publics. Le fonctionnement des nouveaux réseaux ne pourra reposer sur les usagers, qui subissent déjà des hausses inacceptables ! Il est urgent d’augmenter la contribution des entreprises par une hausse du versement transport, et de faire payer la spéculation.
Sans attendre, il y a urgence à confirmer les financements pour le Plan de mobilisation et la modernisation des RER. L’État et les collectivités doivent enfin être à la hauteur des attentes des populations face à une situation devenue aujourd’hui invivable.
Contact : Manuel Menal – 07 60 51 08 38 – manuel.menal@iledefrance.fr
Chatillon-Montrouge c’était bon, restait la gare Clamart, demande de la municipalité de Malakoff :
Voir Rocade de métro: Malakoff veut, à proximité, Chatillon-Montrouge et Clamart-SNCF