réunion-débat
publique, gratuite et conviviale
à Montrouge
La finance contre-productive
Conférence-débat, avec Jacques Cossart,
Membre du Conseil Scientifique d'Attac
Quand on peut mobiliser 360 milliards d’euros pour sauver notre système bancaire, pourquoi ne pourrait-on pas trouver les sommes nécessaires à d’autres causes ?
Le système actuel, fondé sur la compétition, et au service des privilégiés, conduit à la déroute, dont les plus défavorisés risquent bien de faire les frais.
N’est-il pas temps d’instaurer une politique de coopération, fondée sur la prise en charge des biens publics mondiaux (climat, santé, paix, stabilité financière, etc) ?
jeudi 6 novembre à 20h30,
à la Maison des Associations,
105, avenue Aristide Briand, à Montrouge ( salle de réunion 15)
Voir aussi le dossier d’ATTAC France, article publié le 31/10/2008
auteur-e(s) : Jacques Sapir
Réflexions sur les conséquences de la crise et les tendances économiques à venir.
Sommaire
· Racines et profondeur de la récession dans les économies développées
· Une récession de longue durée
· Le poids de l’endettement et ses conséquences
· Le retour de l’inflation comme condition de la croissance
· Le retour au contrôle souverain des États sur la politique monétaire
Il ne fait guère de doute que les économies d’Europe occidentale et de l’Amérique du Nord vont connaître une récession profonde et de longue durée. Celle-ci découle à la fois des conséquences de
la crise financière et bancaire, et en particulier des formes brutales que prend aujourd’hui la contraction du crédit, mais aussi et surtout du fait que le fondement de cette crise est constitué,
comme on l’a soutenu ailleurs, par une crise du mode de croissance néolibéral. Dans ces conditions, il apparaît comme une évidence que la conjonction de ces deux dimensions va entraîner une
contraction profonde de l’activité.
Celle-ci durera tant que n’émergera pas une autre dynamique de croissance. Aujourd’hui, même si les pays émergents sont moins touchés que les pays développés, et même si la crise devrait se traduire par un ralentissement de la croissance (de 11% à 9% en Chine, de 8% à 6% en Russie), l’effet de traction de ces pays ne saurait à lui seul tirer hors de la crise les pays développés. Il est donc inévitable que des restructurations profondes se mettent en place dans ces économies. Elles affecteront aussi les pays émergents et, progressivement, c’est une autre configuration de l’économie mondiale qui émergera.
La suite sur http://www.france.attac.org/spip.php?article9146
Attac (Association pour la Taxation des Transactions financières et l’Aide aux
Citoyens)
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