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par
Denis Sieffert

http://www.politis.fr/Le-debat-de-l-espoir,4448.html

 

jeudi 18 septembre 2008

 

Plusieurs centaines de personnes ont participé au débat sur l'Appel de «Politis » à la Fête de l'Humanité. Prochaine étape, la réunion nationale des signataires, le 11 octobre à Gennevilliers.

 

En dépit des difficultés du parti communiste, la Fête de l'Humanité reste une grande et belle fête populaire alliant bonne chère et débats démocratiques. Ou, pour le dire autrement, merguez et avenir de la gauche. Un événement foisonnant dont il est impossible de rendre compte complètement. Pas étonnant dans ces conditions que nos confrères fassent des choix. On pourrait tout juste leur reprocher uncaractère un peu moutonnier. Plutôt un bon mot de François Hollande en visite expresse dans le parc de la Courneuve qu'un débat rassemblant plusieurs centaines de per!sonnes. Plutôt une photo de Nicolas Hulot que la confrontation en un même lieu de onze orateurs représentant toutes les origines politiques de la gauche et de l'écologie.

 

On se gardera de verser dans l'analyse de moeurs sur notre profession. Balzac a déjà tout dit sur la question. Mais personne ne nous en voudra de réparer tout de même ici un oubli quasi général dans la presse de lundi. À part l'Humanité, bien sûr, et surtout Mediapart, qui titrait « l'Appel de Politis franchit une nouvelle étape », et rendait compte d'un débat mené dans « une salle pleine à craquer », rien, pas une allusion au succès de notre initiative.

 

Pour en donner la mesure à ceux qui n'y étaient pas, il faut dire tout d'abord que le stand de Politis, débordé samedi sur le coup de 18 h 30, n'y a pas suffi. Il a fallu détourner la foule vers le chapiteau de 150 mètres carrés des Communistes unitaires, qui, pour le coup, n'ont pas failli à leur nom en nous accueillant chaleureusement. Combien étions-nous ? Entre ceux qui se pressaient sous le chapiteau et ceux qui, restés au dehors, pestaient de ne pas entendre, peut-être cinq cents ? Dans ces eaux-là sans aucun doute. Mais au-delà même du nombre, c'est une certaine gravité qui frappait les esprits. Neuf orateurs se sont succédé, sans fanfaronnades ni effets de tribune, pour expliquer les raisons de leur engagement dans l'Appel de Politis, analyser les difficultés de la tâche [1] et faire part de leurs souhaits.

 

Certes, les mots n'étaient pas toujours les mêmes, comme était teintée de nuances l'idée que chacun se fait de la structure qui doit sortir de la réunion nationale des signataires, le 11 octobre à Gennevilliers. Mais, comme nous avons pu le noter en conclusion, c'est la volonté commune de réussir et de ne surtout pas reproduire les erreurs du passé qui crée, malgré tout, cette confiance raisonnable qui dominait les interventions.

 

En plus des protagonistes de l'Appel, deux personnalités ont pris la parole, qui portent sur notre initiative un regard critique. Anne Leclerc (LCR-NPA) a exposé, mais avec un réel souci d'ouverture, les raisons pour lesquelles son organisation n'était pas signataire d'un texte jugé « trop mou ». Quant à Jean-Luc Mélenchon (PS), il a évoqué « le trimestre décisif qui arrive », rappelant que, « pour l'instant, [son] devoir est d'être utile à la gauche dans [son] parti ». Tout en ajoutant : « Mais à la fin des congrès de chacun, nous agirons selon nos principes, et rien ne nous fera peur. »

 

Ce qui entrouvre la possibilité d'un divorce avec un PS qui confirmerait sa droitisation. Autre agenda, celui de Marie-Pierre Vieu (PCF), signataire de l'Appel, soucieuse de réaffirmer sa « loyauté envers [son] parti ». C'est l'une des particularités de l'exercice : rassembler, fédérer, mais en respectant les forces existantes et les impératifs de chacun. Quoi qu'il en soit, la volonté existe de fonder le 11 octobre ce cadre concret d'action et de réflexion, et de sceller ce « pacte » dont parle l'Appel. Le sentiment de l'urgence est partagé. C'est d'ailleurs l'un des arguments forts d'Anne Leclerc. Mais l'urgence que dicte la situation ne doit pas entamer l'unité de toutes les forces de la gauche antilibérale. Rendez-vous à présent à Gennevilliers. Après ce que l'un des participants a appelé « le débat de l'espoir ».

 

Réunion nationale de l’Appel de Politis

Samedi 11 octobre 2008 – Gennevilliers (92)

Mode d’emploi

Voici quelques informations concernant la préparation de la réunion de Gennevilliers…

Qui est invité ?

Tous les signataires de l’Appel « l’Alternative à gauche, organisons-là » (voir Politis n°1002 et site politis.fr). Tous ceux qui, à titre individuel, hésitent ou se posent la question de le signer. Nous aurons, en outre, quelques invités à qui notre appel s’adresse aussi, mais qui pour des raisons diverses n’ont pas pour l’heure souhaité signer. Il y aura notamment des délégations du PRS avec Jean-Luc Mélenchon, et de la direction de la LCR-NPA.

 

Où et quand ?

La réunion se tient dans la salle des fêtes de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), dans la banlieue nord-ouest de Paris. Le bâtiment est mitoyen de la mairie, 177, avenue Gabriel Péri.

Nous pourrons accueillir au moins cinq cents personnes. La salle est accessible par le métro (station Les Agnettes) ou par le RER (voir plan détaillé ci-dessous). L’accueil se fera le samedi 11 octobre à partir de 9h30. Les débats commenceront à 10h et prendront fin à 17h30. Les différents courants qui se sentent partie prenante de l’Appel (ou invités à la réunion) pourront disposer d’une table à l’accueil.

 

Comment s’y rendre ?

Par le métro (solution la plus pratique), ligne 13, station Les Agnettes, puis 500 mètres à pied ou en bus (178, arrêt Jaurès-Camélinat-Mairie).

Par le RER, ligne C. station gare de Gennevilliers, puis bus 178 idem.

En voiture, entrer dans Gennevilliers, suivre les indications « Gennevilliers-centre »

et « mairie ». Parkings possibles à proximité. 

Quel ordre du jour ?

De 10h à 10h30 : Denis Sieffert (Politis) reviendra sur le sens de l’Appel et ses objectifs.

10h30-13h : Première partie de la discussion générale.

13h-14h : Repas sur place.

14h-17h : Suite de la discussion.

17h-17h30 : Conclusion et élection d’une instance chargée d’animer la suite du processus.

 

Quels débats ?

Ce sont les participants du 11 octobre qui en décideront. Mais nous proposerons pour notre part une discussion générale, plutôt que des « ateliers » ou des « commissions ». Nous soumettrons en début de journée un texte qui pourra être adopté à la fin de la réunion. S’agissant de l’instance qui pourrait animer la suite du processus, il n’est pas interdit (au contraire), notamment pour nos amis des régions, de réfléchir à des candidatures. La représentation des régions correspond à un souhait fortement exprimé dans les réunions préparatoires.

 

Quel repas ?

Une association locale proposera des paniers sandwiches, fromages, fruit (8 ou 9 euros, au choix, gratuit pour les chômeurs). Des paniers seront végétariens. Aucun ne sera « bio » pour des raisons évidentes de tarifs. Par ailleurs, une autre association tiendra un bar où des sandwiches pourront également être servis. En raison des horaires, il sera déconseillé d’aller déjeuner en ville…

Pour faciliter la commande des paniers-repas, merci d’indiquer votre venue à Brigitte Hautin (Politis) : 01 55 25 86 86 (entre 9h et 17h) ou < pagecourrier@politis.fr

 

[1] Clémentine Autain (Communistes unitaires et NPA), Martine Billard (Verts), Éric Coquerel (Mars), Marc Dolez (PS), Pierre Laporte (Collectifs antilibéraux), Roger Martelli(Communistes unitaires), Roland Merieux (Alternatifs), Christian Picquet (LCR-Unir) et Marie-Pierre Vieu (PCF)

 

Tag(s) : #Annonces et compte-rendus de réunions
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