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http://www.alternativeunitaire2007.org/spip/article.php3?id_article=1894

 

José Bové est ressorti libre lundi du tribunal de Millau, où il avait été convoqué par la juge d’application des peines après sa condamnation à 4 mois de prison pour arrachage de maïs transgénique, une nouvelle audience contradictoire étant programmée le 10 décembre.

"Ce qui est clair c’est que je suis libre et sans aucune limitation de liberté", a déclaré à l’issue de l’audience de moins d’une heure, José Bové, acclamé par plus de 200 militants anti-OGM venus le soutenir. M. Bové avait été convoqué dans le cadre de sa condamnation à quatre mois de prison ferme pour un arrachage de plants de maïs transgénique à Menville (Haute-Garonne) le 24 juillet 2004.

L’ex-candidat à la présidentielle 2007 a expliqué qu’il avait été de nouveau convié à une audience contradictoire, le 10 décembre, à laquelle participeront la juge d’application des peines, le procureur de la République et ses avocats, Mes François Roux et Marie-Christine Etelin. Ce qui a été acté (lors de l’audience) c’est que l’aménagement de peine était possible et qu’on pouvait trouver certainement un moyen pour que cet aménagement permette de continuer l’activité qu’on a démarré, de concrétiser tout le travail qu’on a mis en place par rapport au moratoire", a-t-il ajouté.

"On va se retrouver le 10 décembre, jour de la Déclaration des droits de l’Homme. Ce jour-là on connaîtra officiellement la position du procureur de la République, donc de la ministre de la Justice", a pour sa part commenté Me Roux.

Entré dans le tribunal en hissant le poing, sous les vivats de ses supporters, après s’être targué d’être "l’un des plus anciens usagers du tribunal de Millau", José Bové a appelé à "une sorte de paix des braves" dans le conflit sur les organismes génétiquement modifiés (OGM), lors d’un pique-nique précédant l’audience devant le tribunal.

Alors que la question des OGM avait considérablement évolué depuis le Grenelle de l’environnement, l’ancien porte-parole de la Confédération paysanne a estimé que "la meilleure solution" c’était "qu’on sorte de cette logique de confrontation".

"Il y a eu un conflit qui aujourd’hui se conclut au plus haut niveau de l’Etat (....) La raison qui m’amène devant ce tribunal, pour l’exécution de quatre mois de prison ferme, arrive à un moment où le combat que nous avons mené depuis dix ans est en train d’aboutir puisque le président de la République en personne a annoncé la fin des cultures de maïs OGM-pesticides", a-t-il constaté.

A l’issue du Grenelle, Nicolas Sarkozy a annoncé la suspension de la culture commerciale des OGM en attendant les conclusions d’une expertise à conduire par une nouvelle instance, qui sera créée d’ici fin 2007.

José Bové a par ailleurs indiqué qu’il restait "mobilisé". "C’est le moment de continuer à faire pression sur le gouvernement pour qu’il y ait une solution collective", visant les autres faucheurs volontaires poursuivis en justice, a-t-il dit.

Dans le même sens, Me Roux a demandé à "remettre les compteurs à zéro", demandant "une amnistie écologique pour les gens qui se sont battus".

Une brève bousculade a opposé sur les marches du palais pendant l’audience les policiers à des militants de la Confédération paysanne et des Faucheurs volontaires qui voulaient forcer l’entrée du bâtiment, dont la façade avait été placardée d’une grande banderole portant l’inscription "Moratoire pour les OGM, amnistie pour les faucheurs".

Tag(s) : #Niouzes diverses
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