Parce que le jour où l’on découvre qu’un élève,
qu’un copain de ses enfants est sans-papiers et
menacé d’expulsion, on se dit qu’il est
impossible de laisser faire comme si de rien
n’était…
Rejoignez-Nous pour un rassemblement Mercredi 3 octobre à 14h 30 devant la sous-préfecture d'ANTONY- 99, avenue du général de Gaulle- RER Croix de BERNY.
Quoi de neuf depuis l’été sur le 92 Sud ? Le bilan est mitigé : de bonnes nouvelles pour
certaines familles qui, grâce à la forte mobilisation de certains élus, de citoyens, ont
obtenu leur régularisation ; mais un durcissement pour d’autres qui commencent à
recevoir depuis septembre des OQTF (Obligation à quitter le territoire français).
Avec la création du Ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et
la nomination de Brice Hortefeux, il est maintenant clair que les intentions du
gouvernement s’orientent vers un traitement très dur de l’immigration. Il faut faire du
chiffre ! C’est dans ce sens que le Ministre a convoqué à la rentrée une vingtaine de
préfets qui n’ont pas atteint leurs objectifs en termes d’expulsions de sans-papiers ! Le
quota d’expulsions exigé par le président de la République pour la métropole en 2007
s’élève à 25 000.
A RESF, nous continuons à solliciter votre mobilisation. Nous rappelons que derrière ces
chiffres, il y a des familles, installées pour certaines depuis très longtemps en France, des
enfants qui sont nés en France et qui n’ont jamais eu de contact avec le pays d’origine de
leurs parents. A RESF, nous rappelons que le retour au pays d’origine n’est pas exempt
de danger pour ces familles qui ont fui parfois suite à des persécutions. Derrière l’intitulé
ronflant du ce nouveau Ministère, il y a des images sales de rafles qui se déroulent parfois
à la sortie des écoles pour mieux emporter d’un coup toute une famille de sans-papiers, il
y a la multiplication de centres de rétentions où l’on parque familles, enfants et
nourrissons, il y a des retours forcés menottes aux poings, des actes désespérés, de la
violence d'État.
N’oublions jamais que le droit d’asile est un principe fondamental de la République.
La France que nous aimons et respectons se doit de mettre en avant la protection des plus
vulnérables et notamment celle des enfants.