Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

S--cu.jpg

PAS DE LOI SUR LES FRANCHISES

SUPPRESSION DE TOUTES LES FRANCHISES

LE 29 SEPTEMBRE, DANS TOUTE LA FRANCE, NOUS EN DISCUTERONS.

NOUS SOMMES TOUS PROPRIÉTAIRES DE LA SÉCU.

ALORS, PENSONS SON AVENIR ENSEMBLE !

Nicolas Sarkozy a annoncé la création de franchises médicales au prétexte de financer les plans

« cancer » et « Alzheimer » ainsi que les soins palliatifs.

 

Plus ça va, plus on fait payer les malades

D'abord présentées pour combler le déficit de la Sécu,

aujourd'hui proposées pour traiter des maladies graves,

aujourd'hui, proposées pour financer le plan Alzheimer, les

franchises se rajouteraient à ce que les assurés sociaux

doivent déjà payer. De lois en décrets, sous des prétextes

variables – responsabilisation, trou de la sécu… – les

assurés sociaux doivent payer toujours plus pour se soigner.

1967 déjà : le ticket modérateur – partie non

remboursée par la sécurité sociale – devait diminuer la

surconsommation médicale. Depuis, du forfait hospitalier

au forfait par consultation en passant par les dépassements,

ce qui reste à payer pour se soigner est de 240

euros en moyenne par personne et par an. Et pour

900 000 personnes cela atteint même 1 000 euros ! Pour

beaucoup, c'est impossible. De plus, les franchises pourraient

remettre en cause la prise en charge à 100 % dont

bénéficient les personnes atteintes de pathologies graves.

Avec les franchises,

les malades paient pour les malades

Les gens qui n'ont pas les moyens renonceront à certains

soins comme c'est déjà le cas pour les lunettes et pour les

dents. Nous refusons l'instauration de telles franchises,

socialement injustes, économiquement inefficaces et dangereuses

pour la santé publique.

Pour ceux qui ont une mutuelle, le ticket modérateur et le

forfait hospitalier peuvent, dans certaines limites, être pris

en charge. Mais les franchises ne le seront pas. La franchise

au début c'est 50 euros, mais après… On voit ce qui

se passe : le forfait de 1 par consultation qui – promis

juré – ne devait pas augmenter et était plafonné à 1 par

jour quel que soit le nombre d'actes peut aller depuis le 1er

août jusqu'à 4 par jour. Les dépassements d'honoraires,

ces franchises occultes, devaient rester « raisonnables »,

mais aujourd'hui peuvent atteindre plusieurs milliers

d'euros pour une opération. Peu à peu les dépenses non

remboursées augmentent.

Les franchises, c'est la fin de la solidarité

et la remise en cause des principes

fondateurs de la Sécu

Parce que – riches ou pauvres, jeunes ou vieux… – nous

devons tous être égaux dans l'accès aux soins, la France a

créé la Sécurité sociale en 1945. Le principe en est simple :

chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

À l'opposé de ce système solidaire, celui des assurances :

selon le niveau – et donc le prix – du contrat, la couverture

varie. Ainsi, se développe une médecine à plusieurs vitesses.

Le financement solidaire,

condition indispensable pour améliorer

notre système de santé

Il faut d'abord améliorer la prévention des maladies.

Transformer les conditions de vie, de travail, d'environnement,

d'alimentation… autant de pistes pour réduire la

venue des maladies, comme le cancer, le diabète, et peutêtre

même l'Alzheimer. Notre pays n'a jamais été aussi

riche. Il faut donc exiger un débat sur la part des richesses

dévolue à la santé. C'est un choix de société. Alors, il faut

choisir. Soit, comme l'a fait Nicolas Sarkozy, multiplier les

cadeaux fiscaux (13 milliards d'euros) aux plus favorisés

et les exonérations de cotisations pour les employeurs

soit partager les richesses pour maintenir une Sécu fondée

sur la solidarité. Là est le coeur du débat. 

 

Samedi 29 septembre, 14 heures

CONTRE LES FRANCHISES MÉDICALES

POUR L’ACCÈS AUX SOINS POUR TOUS

4 heures de débat et de mobilisation

Gymnase Japy,

2, rue Japy

75011 Paris

métro Voltaire

FRANCHISES OU SOLIDARITÉ

Débat introduit par le professeur Grimaldi

INÉGALITÉS SOCIALES

ET ENVIRONNEMENTALES DANS LA SANTÉ

Débat introduit par l’économiste Pierre Volovitch

AMPLIFIER LA MOBILISATION

Débat introduit par Françoise Nay, gérontologue

et Christian Lehmann, initiateur de l’Appel contre la franchise

 

Act up ; Aides ; Alter Ekolo ; Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF) ; Appel contre la Franchise ; Association

Nationale des Médecins Référents (AMedRef) ; ATTAC France ; CADAC ; Collectif « La Santé n'est pas une marchandise » ;

CGT de l'administration centrale des Affaires sociales ; CNDF ; Confédération paysanne ; Convergence Citoyenne ; Convergence

Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services publics ; Collectif des Médecins Généralistes pour l'Accès

aux Soins (CoMéGas) ; Coordination des Collectifs unitaires anti-libéraux ; Coordination Nationale des Comités de Défense des

Hôpitaux et Maternités de Proximité ; Fondation Copernic ; FSU ; LCR ; Les Alternatifs ; Les Verts ; LMDE ; Mars-Gauche républicaine

; MRC ; ONSIL ; Parti Socialiste ; PCF ; Résistance sociale ; Syndicat de la Médecine Générale (SMG) ; SNES-FSU ;

SNUipp-FSU ; Syndicat national des Infirmier(e)s conseiller(e)s de Santé-FSU (SNICS-FSU) ; Sud Education ; Union des

Familles laïques (UFAL) ; Union Nationale Alternative Mutualiste (UNAM) ; UNEF ; Union Syndicale Solidaires ; Union Fédérale

Sud Protection Sociale ; Union fédérale Sud Santé Sociaux ; Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires

(UNGMS) ; Union Nationale des Retraités et des personnes âgées (UNRPA) ; Union Syndicale de la Psychiatrie (USP)

Distribution de ce tract dimanche 23 au marché de Malakoff à partir de 10 heures 
Tag(s) : #Tracts, déclarations et pétitions
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :